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Dépendance ou amour ? Apprendre à faire la différence pour mieux aimer

Pourquoi restons-nous parfois dans des relations qui nous font plus de mal que de bien ? Parce qu’on confond dépendance et amour. Et cette confusion peut être profonde, douloureuse, et souvent invisible… jusqu’au jour où le lien devient un poids.


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Image d’un cœur enfermé en cage, illustrant la dépendance affective et l’emprise émotionnelle dans les relations amoureuses ou les couples toxiques.
"Le cœur en cage : l’illusion de l’amour dans la dépendance affective"

La dépendance affective, ce n’est pas de l’amour

La dépendance affective, c’est ce besoin intense de l’autre pour se sentir en sécurité, exister, avoir de la valeur. Ce n’est pas de l’amour libre, c’est une urgence intérieure : “Si je perds l’autre, je me perds moi-même.”

Et ce n’est pas rare. Elle peut toucher tout le monde, y compris les personnes fortes, sensibles, ou ayant traversé des épreuves comme la maladie.

“Je l’aime trop…” - “Je ne peux pas vivre sans lui/elle.” - “S’il/elle part, je m’écroule.”→ Ce n’est pas de l’amour. C’est une alerte intérieure.

L’amour, c’est le lien qui rend libre

Aimer vraiment, c’est pouvoir dire :

“Je choisis d’être avec toi, parce que j’en ai envie, pas parce que j’en ai besoin.”

L’amour, ce n’est pas une fusion où l’un se perd dans l’autre. C’est une alliance, une complicité, un respect des espaces. On peut aimer intensément sans avoir besoin que l’autre comble toutes nos blessures.


Comment savoir si je suis dans la dépendance ?

Voici quelques signes fréquents de dépendance affective :

  • Vous ressentez de l’angoisse quand l’autre s’éloigne ou vous répond moins.

  • Vous cherchez constamment à plaire, quitte à vous oublier.

  • Vous avez peur de dire non, par crainte d’être rejeté·e.

  • Vous supportez l’insupportable, par peur d’être seul·e.

  • Vous vous sentez “vide” sans l’autre.


Et ce n’est pas de votre faute. Souvent, cette dépendance vient d’un manque d’amour reçu dans l’enfance, d’un traumatisme, ou même d’une épreuve récente, comme une maladie qui vous a fragilisé·e.


Le rôle de la maladie dans la dépendance affective

Quand on a traversé un cancer, ou que son/sa partenaire a été malade, le couple peut glisser vers un déséquilibre. L’un devient soignant, l’autre fragile. Et parfois, la dépendance s’installe : par peur de perdre l’autre, ou par peur d’être “abandonné·e” dans sa vulnérabilité.

Cela crée des liens forts… mais aussi un risque d’oubli de soi.

➡️ Dans ces cas-là, l’amour se teinte de peur, d’épuisement émotionnel, de rôle imposé.


Alors, comment en sortir ?

Bonne nouvelle : on peut désapprendre la dépendance pour réapprendre à aimer autrement. Voici quelques pistes :


1. Prendre conscience du schéma

Reconnaître les moments où l’on agit par peur, et non par amour. Noter ses pensées : suis-je dans un “manque” ou dans une envie sincère ?


2. Travailler sur l’estime de soi

La dépendance affective diminue quand on se sent solide, digne d’amour, même seul·e.


3. Créer un espace à soi

S’offrir du temps personnel, des projets, des plaisirs indépendants du couple, pour exister en tant qu’individu.


4. Consulter un·e thérapeute

Quand les schémas sont trop ancrés, un accompagnement professionnel est précieux. En sexothérapie, on explore ensemble les liens d’attachement, les blessures, les besoins… et on apprend à aimer en conscience.


En couple, réapprendre à aimer

Beaucoup de couples s’aiment, mais s’enlisent dans des dynamiques de dépendance : jalousie, contrôle, peur du rejet, fusion étouffante…


Ce n’est pas une fatalité.

Avec un accompagnement, vous pouvez :

  • Recréer de la sécurité intérieure.

  • Réapprendre à se parler sans reproches.

  • Retrouver une intimité choisie, et non subie.


Et si aimer, c’était se libérer ?

Aimer, ce n’est pas se perdre. C’est se retrouver, ensemble, mais chacun·e debout.

Et toi, est-ce que tu aimes vraiment ?

Ou est-ce que tu cherches à combler un vide ?


Si cet article te parle, c’est peut-être le moment d’en parler à ton tour. Je t’accompagne en ligne ou au cabinet, en toute bienveillance.

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